Oh les filles - BD
Le destin croisé de trois petites filles nées dans des familles socialement différentes, mais qui vont partager les mêmes jeux et les mêmes envies d'enfant.
Mais chaque famille à ses codes éducatifs et culturels......................
Ce 1er tome nous présente Chloé, Leila et Agnès, de leur naissance à 9 ans.
A lire dès 10/11 ans.
tome 2
Présentation de l'éditeur
Trois filles. Trois destinées croisées, et une même amitié complice. Une vie au quotidien, que traversent drames et bonheurs dans une symphonie de rires et de pleurs. Oh, les filles ! est un récit de femme. Sophie Michel trouve les mots, justes et sobres, que seule une jeune femme pouvait exprimer : un premier scénario, un talent déjà épanoui ! Seul un dessin à la sensibilité exacerbée pouvait sublimer un tel récit. Pour Oh, les filles !, Emmanuel Lepage change de registre. Après les plans larges et somptueux des forêts amazonienne de La Terre sans mal ou nicaraguayenne de Muchacho, Emmanuel réduit ses cases, fait « jouer » ses (très) jeunes acteurs avec une finesse rare, bref se met tout entier au service de cette solaire chronique * dessinée !
* Chroniques, au sens que donnait Giono à «toute la série de ces romans qui mettaient l'homme avant la nature».
Elles s'appellent Chloé, Leila et Agnès. Elles sont nées la même année, le même jour peut-être. L'une s embrase comme un feu follet, l'autre aborde le rivage d'une mer du sud, la troisième apparaît dans les cris, déjà, du sentiment d'abandon. L'une est fille de fille-mère, l'autre de jeune Maghrébine, l'autre encore de bourgeoise pressée. Et les pères ? Ils esquivent, de gré ou de force, les tout premiers regards que leurs filles ne demandent qu'à fixer sur eux. Les hasards et les nécessités d'un sourire, d'une grimace, d'un regard ou d'un silence font se rencontrer les trois filles, à quatre ans, dans un même quartier d'une capitale, Paris sans doute. Elles vivent leur enfance les yeux levés dans la quête d'un sourire maternel, les yeux baissés dans l'incompréhension parfois, souvent du monde si étrange des adultes, les yeux humides d'un bonheur vécu comme une récompense, les yeux secs d'une rage qui enfle, les yeux noyés dans le chagrin d'un drame incompréhensible. Mais toujours, toujours, les yeux de l'une plongés dans les yeux de l'autre dans la reconnaissance de la seule fratrie qu'elles se désirent, celle de l'amour partagé. Elles ne se quitteront plus...
* Chroniques, au sens que donnait Giono à «toute la série de ces romans qui mettaient l'homme avant la nature».
Elles s'appellent Chloé, Leila et Agnès. Elles sont nées la même année, le même jour peut-être. L'une s embrase comme un feu follet, l'autre aborde le rivage d'une mer du sud, la troisième apparaît dans les cris, déjà, du sentiment d'abandon. L'une est fille de fille-mère, l'autre de jeune Maghrébine, l'autre encore de bourgeoise pressée. Et les pères ? Ils esquivent, de gré ou de force, les tout premiers regards que leurs filles ne demandent qu'à fixer sur eux. Les hasards et les nécessités d'un sourire, d'une grimace, d'un regard ou d'un silence font se rencontrer les trois filles, à quatre ans, dans un même quartier d'une capitale, Paris sans doute. Elles vivent leur enfance les yeux levés dans la quête d'un sourire maternel, les yeux baissés dans l'incompréhension parfois, souvent du monde si étrange des adultes, les yeux humides d'un bonheur vécu comme une récompense, les yeux secs d'une rage qui enfle, les yeux noyés dans le chagrin d'un drame incompréhensible. Mais toujours, toujours, les yeux de l'une plongés dans les yeux de l'autre dans la reconnaissance de la seule fratrie qu'elles se désirent, celle de l'amour partagé. Elles ne se quitteront plus...