Les enfants de l'hiver
4 ème de couverture
Hiver 1943 Les enfants ? Où sont les enfants ? Les questions claquent dans le silence des Pyrénées. Des passeurs ont été capturés alors qu'ils tentaient d'évacuer six enfants de résistants vers l'Espagne. Ils ont juste eu le temps de cacher leurs protégés, et refusent de les livrer. Furieux les SS les exécutent, mais les enfants restent introuvables. Bientôt transis, les SS renoncent aux recherches et décident de les abandonner au froid. Ils font sauter l'unique passerelle reliant le refuge à la vallée.
Terrés dans une grotte, les enfants ont tout vu. Ils sont désormais prisonniers de la montagne/ Les premières neiges viennent de tomber, l'hiver ne fait que commencer. Il va falloir s'organiser, trouver des vivres et du feu, surmonter les rivalités, bref se comporter en adultes.
Mais ils ne sont que des enfants. Et dans ce monde de l'enfance, les corps et les âmes sont plus fragiles. Comment vont-ils résister au froid, à la faim, au désespoir ? Fils ou fille de communiste, d'ouvrier ou de bourgeois, juif ou chrétien, ils devront s'entendre et dépasser leurs différences pour avoir une chance de survivre.
Une écriture simple, pour ne pas dire simpliste, qui va raconter l'histoire d'un groupe d'enfants et d'adolescents pendant l'hiver 1943, immergés au fin fond des Pyrénées aux abords de la frontière espagnole.
Le mettre mot va devenir «survenir». Survivre au froid, aux loups, à la faim qui laboure les entrailles.
L'histoire s'égraine jour par jour ; les chapitres sont courts et s'enchainent dans un rythme aussi froid que la montagne glacée décrite tout au long de l'histoire.
Si le fond du roman est intéressant, l'écriture manque de contenu et freine le lecteur dans l'intérêt qu'il pourrait porter aux personnages et à l'histoire elle même.
Je ne connaissais pas cet auteur Gilbert Bordes, et ce roman ne me convainc pas à aller plus loin.