Les écureils de Central Park sont tristes le lundi
Albin Michel - 848 pages
Quel bonheur de retrouver la famille Cortès et ses amis.
Joséphine l'héroïne et toujours à la recherche du bonheur
Hortense, 20 ans et ses attitudes telle Scarlett O'Hara
Zoé, 15 ans adolescente en pleine découverte de l'amour avec Gaëtan
Shirley, anglaise, meilleure amie de Joséphine, qui devra se confronter aux questions de son fils Gary sur les origines de sa naissance.
Gary, très amoureux d'Hortense, mais qui ne supporte pas ses airs prétentieux.
Philippe, veuf et beau-frère de Joséphine, et lui aussi à la recherche de son bonheur
Marcel, Josiane et leur fils Junior, véritable petit génie de 3 ans
l'ex Mme GROTZ et mère de Joséphine, toujours à manigancer une vengeance
4ème de couverture :
Souvent la vie s'amuse
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro
ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot,
un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie
de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent
des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant,
ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser
pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps,
on découvre des diamants dans une main tendue....
Et la vie n'est jamais triste.
Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi....
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Une histoire et une prose aussi colorées que la quatrième de couverture du roman.
Cette présentation correspond bien au fond de l'histoire que Katherine Pancol nous livre à travers tous les personnages de cette trilogie. Les lecteurs qui ont aimé la famille Cortès et les pérépities de leur vie trépidante (Les yeux jaunes des crocodiles - la valse lente des tortues) seront de nouveaux ravis de suivre la suite de cette saga familiale.
La recette du succès est assez simple, des gentils et des moins sympath, mais tous sont liés à Joséphine l'héroïne de cette saga. Les années ont passé, les enfants ont grandi et découvrent les premiers émois de l'Amour. Les mamans, Jospéhine et Shirley, cherchent toujours le bonheur qu'un homme pourrait leur apporter. (Alors qu'elles l'ont sous le nez).
Il est beaucoup question de raison de vivre, de choix, du chemin que l'on souhaite tracer pour sa vie, de souffrance,de petits et grands bonheurs, chaque personnage fera face à ces questions. Et sous la plume de Katherine Pancol, les questions, les tergiversations, les refus, les élans forment le caractère de l'histoire personnelle de chacun des individus de l'histoire.
Les personnages secondaires vivent leur vie à proximité des héroïnes, tous sont liés et ne peuvent se passer des uns des autres.
Ce sont probablemet ces ingrédients, tellement humains et réalistes et présents dans les trois romans, qui font le succès de cette saga et rendent les personnages attachants.
Dans cet ultime roman nous croisons Gary Crant et la reine d'Angleterre, qui bien malgré eux ont un rôle important pour Joséphine, Shirley et Gary.
Roman agréable,mais parfois la lecture devient un peu poussive, il y a quelques longueurs, tels que les passages façon Harlequin, personnellement au bout de deux, je les ai évités.
Alors pourquoi les écureuils sont tristes le lundi ? c'est Gary qui détient la réponse......
"Le charme, c'est une manière de s'entendre dire oui sans avoir posé aucune question....." Albert Camus
F I N