Le fait du prince - Amélie Nothomb
Il y a bien une décennie que j'entends parler d'Amélie Nothomb. Considéreée comme une auteure prolixe, voire originale et qui publie tous les ans un roman. Malgré celà, je n'ai jamais été attirée par le chant de ses sirènes. Une sorte d'appréhension, un engouement qui ne m'a pas atteint, un personnage enigmatique à mes yeux.
Et puis, maison de vacances et ce livre, Le fait du prince, qui attire mon attention parmi quelques romans livrés à la poussière et abandonnés par les anciens propriètaires. Pour la petite histoire, voilà comment ce livre m'est arrivé entre les mains.
Edition Albin Michel - 169 pages
Plutôt facile à lire, peut être même un peu trop, en considération de l'aspect prétentieux de l'auteur et des critiques souvent dityrambiques qui sont faites au sujet de l'écrivaine.
L'histoire n'a ni queue ni tête, le lecteur rentre dans un monde où l'absurde est la circonstance qui justifie le fond du roman. Après tout c'est un genre littéraire que certains peuvent aimer.
Présentation éditeur :
« Le fait du prince » Un homme vole l’identité d’un inconnu. « Il y a un instant , entre la 15ème et la 16eme gorgée de champagne où tout homme est un aristocrate ».
Difficile de faire plus court. Mais en même tant, cette "light" présentation est assez à l'image du contenu de ce roman.
D'ailleurs pas vraiment facile à résumer, tant ce livre est rempli de vide ! !
1ères lignes :
"Si invité meurt inopinément chez vous, ne prévenez pas la police. Appelez un taxi et dites-lui de vous conduire à l'hôpital avec cet ami qui à un malaise. Le décès sera constaté en arrivant aux urgences et vous pourrez assurer, témoin à l'appui, que l'individu a trépassé en chemin. Moyennenant quoi, on vous fichera la paix. "
Et c'est parti pour une histoire de substitution d'identité, de fausse suédoise, de villa de rêve, de champagne à gogo, de paranoïa à deux sous, d'espions ; le tout sur un rythme assez lent, qui ne donne pas envie d'aller se coucher pour retrouver son roman préféré.
L'histoire aurait pu être traitée avec plus de contenu, les personnages moins fades, alors que l'idée de départ est plutôt originale.
A moins que ce roman soit sponsorisé par les caves champenoises ?