Le chaperon rouge - Film
Synopsis : Dans une histoire inspirée d'un célèbre conte de fées, une adolescente se trouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups-garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. Dans une endroit où tout le monde à un sercret et est suspect notre héroïne doit apprendre à suive son coeur et trouver en qui elle peut avoir confiance.
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Les critiques ne sont pas tendres avec ce joli film..... et pourtant ce conte ancestral revisité par la réalisatrice de Twilight prend des allures de conte initiatique pour adolescente en proie aux choix et aux tourments que la vie lui impose.
Deux jeunes garçons se confrontent pour la belle, qui n'a le coeur qui bat que pour son ami d'enfance. Sa mère cache un secret qui a mis en péril la vie de sa soeur, la mère-grand ne ressemble pas tout à fait à mamie-gâteaux. Les amies qui la trahisent pour mieux la protéger ensuite.
Le suspense est bien entretenu, tout le monde pourrait être le loug-garou, surtout celui qui demande à l'enfant de le suivre au bout du chemin de la vie.
Les belles images et l'atmosphère glaciale collent parfaitement au thème du film et renforcent la magie qui en émane.
Les Inrocks ont aimé, je vous fais partager leur avis :
Décidément, la puberté des jeunes filles n’en finit pas de hanter Catherine Hardwicke. Après Thirteen et Twilight, c’est la troisième fois qu’elle s’attaque au sujet.
Cette fois, Le (Petit) Chaperon rouge lui sert de porte d’entrée, avec ses symboles évidents : le sang menstruel (cape et lune rouges) et le viol (loup-garou) clignotent en permanence.
Peu importe le décor, il suffit à Hardwicke d’une vierge effarouchée aux grands yeux écarquillés (Amanda Seyfried, convaincante), de quelques bellâtres lisses et d’une forêt de conifères pour faire du (bon) cinéma.
La réalisatrice n’a ainsi pas son pareil pour filmer la sève juvénile pleine d’arrière-pensées mais encore fraîche, tel ce lapin blanc qu’on ne verra pas se faire égorger.
Problème – ou aubaine –, son Chaperon rouge est tellement bizarre, artificiel, hybride, évoquant mille choses (les séries ado, Le Village, certains contes minnelliens…) mais ne ressemblant à rien de connu, qu’on se demande pour quel public il a été conçu.
Un beau film orphelin, en somme, soit la meilleure façon de rendre hommage à cette vieille catin en imper écarlate.