Ce que je sais de Véra Candida - Véronique Ovaldé
Avant de commencer ce livre et au vue de la présentation de l'éditeur je me suis imaginée plonger dans une atmosphère très féminine et un peu magique comme dans le roman "Le coeur cousu" de Carole Martinez.
Présentation de l'éditeur :
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir. Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour en somme, déplacée dans l'univers d'un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers.
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L'atmosphère de l'histoire est en effet très féminine, puisque nous suivons l'histoire de trois femmes, trois générations. La grand-mère Rose, la mère Violette et la petite fille la bien nommée Véra Candida. Mais l'atmosphère magique, si toutefois il devait y en avoir une, ne m'a pas atteinte.
Pour autant le roman se laisse lire, mais pas vraiment avec passion. Enfin çà va dépendre de la cadence de l'histoire. Par moment le lecteur va s'immerger dans l'aventure de ces trois femmes.
Et puis, une baisse de rythme, assez prévisible, provoque une lecture sans enthousiasme ; un peu comme l'histoire, ni belle, ni triste, mais quelconque.
Je n'ai ni vu, ni lu de la magie dans cette histoire. Cette fable ,comme elle est présentée, aurait pu être enchantée à travers ces trois femmes, mais il manque du fabuleux, du magnifique, du charme.
Sans hésitation si vous souhaitez lire "du fabuleux, du magnifique, du charme", jetez-vous sur le "Coeur cousu".
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Suite à une petite discussion entre amies lectrices, en fait ce livre ne serait peut être pas à lire juste après "Le coeur cousu". Non pas qu'il soit moins bien, mais différent et la magie ressentie dans le livre de Laurence cossé empêcherait, probablement, d'apprécier à sa juste valeur le roman de Véronqie Ovaldé.
Donc d'abord lire celui-ci et ensuite lire et apprécier encore plus "le coeur cousu".