99 francs. Frédéric Beigbeder. Le film sort on reparle du livre
J'ai lu ce livre il y a au moins 5 ans. Et j'avais aimé le contenu, le regard acerbe et déjanté que l'auteur, Frédéric Beigbeder, portait sur le monde de la pub. L'histoire du personnage principal est presque pitoyable, tant il vit dans "son monde" branché, que croit être le milieu publicitaire.
Ce qui est sympathique dans ce livre ce sont les pages, glissées ça et là, consacrées aux slogans ou à la réflexion d'une pub en maturation ! Qui ne sera probablement jamais acceptée !
Extrait :
"La scène se passe à la Jamaïque.
Trois rastas sont allongés sous un cocotier , le visage planqué sous leurs dreadlocks. Ils ont visiblement fumé d'énorme joints de ganja et sont complètement défoncés. Une grosse black s'approche d'eux en s'écriant :
- Hey boys, il faut aller travailler maintenant !
Les trois reggae men ne bronchent pas. Ils sont évidemment trop cassés pour lever le petit doigt. Ils lui sourient et haussent les épaulent. Mais la grosse dondon insiste :
- Debout ! Finie la sieste ! Au boulot les gars !
Comme elle voit que les trois "brothers" ne bougnet toujours pas, en désespoir de cause, elle brandit un pot de Danette. En voyant la crème dessert au chocolat, les trois ratasmen se lèvent instantanément en chantant la chanson de Bob Marley : "Get up, stand up". Ils dansent sur la plage en dégustant le produit.
Packshot danette avec signature : "On se lève tous pour Danette"
Ce qui est sympathique dans ce livre ce sont les pages, glissées ça et là, consacrées aux slogans ou à la réflexion d'une pub en maturation ! Qui ne sera probablement jamais acceptée !
Extrait :
"La scène se passe à la Jamaïque.
Trois rastas sont allongés sous un cocotier , le visage planqué sous leurs dreadlocks. Ils ont visiblement fumé d'énorme joints de ganja et sont complètement défoncés. Une grosse black s'approche d'eux en s'écriant :
- Hey boys, il faut aller travailler maintenant !
Les trois reggae men ne bronchent pas. Ils sont évidemment trop cassés pour lever le petit doigt. Ils lui sourient et haussent les épaulent. Mais la grosse dondon insiste :
- Debout ! Finie la sieste ! Au boulot les gars !
Comme elle voit que les trois "brothers" ne bougnet toujours pas, en désespoir de cause, elle brandit un pot de Danette. En voyant la crème dessert au chocolat, les trois ratasmen se lèvent instantanément en chantant la chanson de Bob Marley : "Get up, stand up". Ils dansent sur la plage en dégustant le produit.
Packshot danette avec signature : "On se lève tous pour Danette"
Projet refusé par Danone en 1997
Cet extrait est de pur coïncidence, rien avoir avec mon goût pour les caraïbes, ni pour la danette au chocolat, que je m'apprête à déguster dès la fin de cette phrase.
Cet extrait est de pur coïncidence, rien avoir avec mon goût pour les caraïbes, ni pour la danette au chocolat, que je m'apprête à déguster dès la fin de cette phrase.
Présentation 4ème de couverture (merci la danette était excellente)
"En ce temps là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façades des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings anitpelliculaires et des rasoirs triple-lames. L'oeuil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités.
Même à l'orée des forêts, au bout des petiits villages, en bas des vallées isolées et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos "Castorama", Bricodécor", Champion Midas", et la "La halle aux vêtements".
Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là."
"En ce temps là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façades des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings anitpelliculaires et des rasoirs triple-lames. L'oeuil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités.
Même à l'orée des forêts, au bout des petiits villages, en bas des vallées isolées et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos "Castorama", Bricodécor", Champion Midas", et la "La halle aux vêtements".
Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là."
EDITION FOLIO 2000 - 299 pages.